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Trois ans après le lancement de son association « Barlin ma ville », Rémy Majorczyk part à l’assaut de la mairie à la tête de la liste « Un Nouveau Souffle pour Barlin ma ville ! ». Il met l’accent sur la démocratie participative pour renverser « la dynastie Dagbert ».
Si Rémy Majorczyk a officiellement lancé sa campagne le 24 janvier « avec 300 personnes rassemblées à la salle Brassens pour nos vœux », il fait remonter à trois ans sa « démarche de rencontrer les Barlinois » avec le collectif « Barlin ma ville ». « À l’époque, on avait dit qu’on n’exclurait aucune piste si une dynamique se créait et perdurait », rappelle le commercial de 29 ans.
Trois ans plus tard, l’ancien attaché parlementaire du député Serge Janquin confirme l’intuition exprimée alors par la majorité actuelle : il est bien candidat à la mairie pour « renverser la dynastie Dagbert », le fils Julien ayant succédé en 2018 au père Michel (2002-2014), devenu président du Département puis sénateur.
« Eux font de la politique de manière descendante, nous la voyons plutôt participative. »
La liste « alternative sans étiquette », baptisée « Un Nouveau Souffle pour Barlin ma ville ! », revendique sa différence avec la majorité sortante : « Eux font de la politique de manière descendante, nous la voyons plutôt participative », résume Alain Leroy, 55 ans, directeur d’école et nº 3 sur la liste. Le programme évoque ainsi la création d’un conseil municipal des jeunes, la désignation de référents de quartier, l’organisation d’assemblées de quartier avec un budget participatif « pour permettre aux Barlinois de décider de projets »…
Handicap, santé, animations…
Thomas Duquesnoy, 29 ans et nº 5, insiste, lui, sur le handicap : « On veut mieux suivre les dossiers d’attribution de places de stationnement et de logements pour les personnes à mobilité réduite. » La liste compte d’ailleurs un travailleur handicapé, Matthieu Lédée, 36 ans, employé à l’ESAT Cédatra de Ruitz, en 27e position.
Rémy Majorczyk et ses colistiers ratissent large au long des 34 propositions égrenées selon sept axes principaux – sécurité, finances, citoyenneté, santé, environnement, solidarité et administration. Ils promettent ainsi la création d’un hôtel d’entreprises, des aides à l’installation des médecins – voire leur salariat par la ville –, la mise en place d’un ramassage des encombrants, l’organisation de fêtes publiques – carnaval, marché de Noël, spectacles « à taille humaine » sur la Grand-Place… –, l’instauration du permis de louer, une taxe sur les logements vides, une plus grande transparence dans l’attribution des emplois communaux, la baisse de la fiscalité sur le commerce local…
Rémy Majorczyk, Roxane Houdart-Lenoir, Alain Leroy, Rosemonde Rebillon-Grabarek, Thomas Duquesnoy, Delphine Stachowiak, Gilles Rumeaux, Thérèse Swist, Hugues Hermetz, Irène Kowalski, Christian Leroy, Mandy Verschaeve, Thierry Julke, Lydia Merta-Bastien, Jean-Michel Guilbert, Sylvianne Godefroy-Latour, Mickaël Lemaitre, Carole Cuénoud-Kurzawa, Jean-Charles Sikorski, Mélanie Hermann, Dominique Bacquet, Claudie Merlier-Lemaitre, Franck Vandenbussche, Sandrine Dufrenne, Jean-Paul Leriche, Arlette Druon, Matthieu Lédée, Jennifer Kurzawa, Daniel Dutranoit.
Les colistiers sont âgés de 26 à 77 ans, pour une moyenne d’âge de 49 ans.